GUYANA - Actualité (1990-1996)

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République coopérative de Guyana

En 1991, la mise à jour des listes électorales (sous le contrôle d’observateurs étrangers) s’avérant difficile, les élections, qui devaient avoir lieu dans l’année, sont reportées. Le 28 novembre, le président Desmond Hoyte proclame l’état d’urgence. Aux élections générales du 5 octobre 1992, premier scrutin libre depuis 1966, le Parti progressiste du peuple (marxiste) remporte 55 p. 100 des suffrages contre 41,5 p. 100 au Congrès national du peuple (P.N.C., au pouvoir depuis 1964) et obtient 28 des 53 sièges de l’Assemblée pourvus au suffrage direct (23 pour le P.N.C.). Son leader, Cheddi Jagan, après avoir passé 28 ans dans l’opposition, est élu président et promet de poursuivre l’application de la plupart des réformes libérales introduites par son prédécesseur. La reprise manifeste depuis 1992 permet au pays de bénéficier de plus larges crédits de l’étranger.

En septembre 1994, l’ancien Premier ministre Hamilton Green, au pouvoir de 1985 à 1992, effectue son retour sur la scène politique en étant élu maire de la capitale, Georgetown.

En 1995, un accident écologique provoque la fermeture temporaire de la plus grande mine d’or du pays. Les exportations d’or représentent la première source de devises de la Guyana. La principale difficulté économique que rencontre le pays reste le volume de sa dette extérieure – 2,1 milliards de dollars – dont le montant par habitant est le plus élevé du continent américain.

Encyclopédie Universelle. 2012.